A Nantes, François Chérèque a participé à la flashmob qui a mobilisé 200 participants. Le secrétaire général a rappelé que pénibilité et organisation du travail étaient liées.
Des quatre coins de la vaste place du Commerce ce 31 mai à Nantes, 200 militants et adhérents CFDT ont surgi en tee-shirts noirs, des masques blancs sur leurs visages. Lorsque le son d’une alarme s’est déclenché, ils se sont tous couchés au centre de la place, mains sur les oreilles, tandis que des manifestants circulaient en brandissant des pancartes qui dénonçaient les multiples causes de la pénibilité au travail : bruits insoutenables, travail de nuit, gestes répétitifs, produits toxiques, travail en décalé, etc. Venu de Paris pour participer à la flashmob nantaise et échanger avec les participants, François Chérèque a souligné le caractère inédit de cette mobilisation : « Cela change des rassemblements traditionnels. Nous avons voulu faire quelque chose de plus visuel pour sensibiliser le public sur le fait que le travail peut faire souffrir et parfois mourir. C’est notre rôle de syndicaliste de le dénoncer, mais surtout de faire en sorte qu’on organise différemment le travail dans les entreprises pour faire reculer la pénibilité, ce qui n’est pas le cas depuis 10 ans. » Alors que doivent démarrer dans les entreprises les négociations sur la prévention et la compensation de la pénibilité dans un cadre que la CFDT estime trop contraint et restrictif, l’organisation syndicale compte bien s’en saisir afin d’obtenir un maximum de garanties pour l’ensemble des salariés.
Retrouvez toutes les vidéos et photos des "flash mob" CFDT du 31 mai 2011, partout en France directement sur le site de la CFDT !
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