Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force Ouvrière, vient de
décider « d’élargir la journée de grève prévue le 18 mars dans la
Sécurité sociale et d’en faire une journée de
rassemblements et de manifestations » interprofessionnels (meeting du 29 janvier 2014 à
Paris).
La CFDT ne peut accepter un tel
mélange des genres où les revendications des salariés de la Sécurité sociale
sont noyées dans des revendications qui,
pour la majorité d’entre elles,
ne les concernent pas. Pour Force ouvrière, il s’agit ici de mobiliser
contre la reconnaissance du repos dominical, les enjeux de la négociation
l’assurance chômage, le pacte de responsabilité, la réforme de l’inspection du
travail… voire de changer les modalités
de la construction
européenne !
Elles n’ont rien à voir avec
celles contenues dans la déclaration commune interfédérale des organisations
syndicales de la Sécurité sociale du 13 janvier 2014 et dont les
objectifs risquent de passer à la trappe.
Cette initiative est, pour le
moins, inappropriée. Pour la CFDT les objectifs de cette journée d’action
doivent rester strictement professionnels : emploi, conditions
de travail et pouvoir d’achat des salariés de
l’Institution.
Paris, le 30 janvier 2014
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