mercredi 5 février 2014

Les salariés de la Sécurité sociale pris en otage

Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de Force Ouvrière, vient de décider  « d’élargir la journée de grève prévue le 18 mars dans la Sécurité sociale et d’en faire une journée de rassemblements et de manifestations »  interprofessionnels (meeting du 29 janvier 2014 à Paris).

La CFDT ne peut accepter un tel mélange des genres où les revendications des salariés de la Sécurité sociale sont noyées dans des revendications qui,
pour la majorité d’entre elles, ne les concernent pas.  Pour Force ouvrière, il s’agit ici de mobiliser contre la reconnaissance du repos dominical, les enjeux de la négociation l’assurance chômage, le pacte de responsabilité, la réforme de l’inspection du travail… voire de changer les modalités
de la construction européenne !

Elles n’ont rien à voir avec celles contenues dans la déclaration commune interfédérale des organisations syndicales de la Sécurité sociale du 13 janvier 2014 et dont les objectifs risquent de passer à la trappe.

Cette initiative est, pour le moins, inappropriée. Pour la CFDT les objectifs de cette journée d’action doivent rester  strictement professionnels : emploi, conditions de travail et pouvoir d’achat des salariés de l’Institution.
 
Paris, le 30 janvier 2014 
 



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