La Caisse d’allocations familiales du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, se trouve au bord de l’asphyxie. Les files d’attente ne diminuent pas et la colère des allocataires monte ...
... Il est 8h45, hier matin devant les grilles de la Caisse d’allocations
familiales (CAF) du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie. Une cinquantaine de
personnes patientent dans le froid. Des mamans avec leur poussette, des
femmes âgées, des travailleurs… Depuis plusieurs semaines, effectuer des
démarches dans cette agence de la CAF revient régulièrement à patienter
plusieurs dizaines de minutes devant les grilles de l’établissement.
« Il y a souvent deux heures de queue », témoignent en chœur Jacqueline,
Najat, et Vasanthy. « Parfois, depuis ma fenêtre, je vois la file
d’attente se former dès 7 heures, sur une centaine de mètres », assure
même Christine, une habitante du Val-Fourré. Bertrand, un artisan
installé à Rosay, a perdu une demi-journée de travail pour cette «
matinée paperasse ». La file avance par vagues : on patiente avant qu’un
groupe n’entre dans les locaux et fasse progresser d’un coup la petite
foule.
Tous les jours, quelques petits malins essaient de frauder et de
dépasser tout le monde, mine de rien. « J’ai dû menacer un type qui
avait envoyé sa femme griller la queue. Il l’a rappelée illico », sourit
un grand gaillard, « écœuré ». La police est même parfois obligée
d’intervenir pour apaiser les tensions. Hier matin, la situation était «
moins pire » que les jours précédents, selon les personnes interrogées.
Reste que l’attente, par 0 oC, approche les quarante-cinq minutes.
Selon la Caisse d’allocations familiales des Yvelines, tout devrait
rentrer dans l’ordre dans les prochains jours.
En fin d’année dernière, la CAF a dû fermer une quinzaine de jours et, à sa réouverture, elle a littéralement été assaillie. Un élément explique également cette situation : la CAF n’ouvre désormais que le matin.
En fin d’année dernière, la CAF a dû fermer une quinzaine de jours et, à sa réouverture, elle a littéralement été assaillie. Un élément explique également cette situation : la CAF n’ouvre désormais que le matin.
Source : Le Parisien.fr - Mardi 17 janvier 2007
Sur le même sujet : « On se fait insulter » - Le Parisien - Mardi 17 janvier 2012
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