Les agents d'accueil du siège de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie
de la Haute-Vienne ne parviennent plus à tenir la cadence. Jeudi à
11h30, ils ont décidé de fermer l'agence de Limoges, épuisés par la
hausse des demandes à laquelle ils sont confrontés depuis quelques mois.
L'affluence à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) a été en
effet gonflée récemment, selon eux, notamment à cause du
non-remplacement de fonctionnaires partant en retraite.
Dans le même
temps, le contexte économique pousse les assurés à demander la CMU ou le
remboursement au guichet de leurs prestations. Une conjonction de
facteurs qui fait que le travail s'accumule, sans que les agents soient
capables de le traiter.
Trois agents pour 70 assurés
Jeudi matin, se retrouvant à trois pour orienter 70 assurés (un agent au pré-accueil et deux dans les boxes), ils se sont mis à pleurer de fatigue, puis à 11h30, avec l'aide du gardien, ils ont fermé les portes, tout en restant à la disposition des personnes qui attendaient depuis l'ouverture. La direction n'a pu que prolonger cette fermeture toute la journée de jeudi.
Jeudi matin, se retrouvant à trois pour orienter 70 assurés (un agent au pré-accueil et deux dans les boxes), ils se sont mis à pleurer de fatigue, puis à 11h30, avec l'aide du gardien, ils ont fermé les portes, tout en restant à la disposition des personnes qui attendaient depuis l'ouverture. La direction n'a pu que prolonger cette fermeture toute la journée de jeudi.
Le directeur Paul Orliac n'a pas souhaité commenter ces événements,
estimant simplement que "la réunion de jeudi après-midi a permis de
trouver un terrain d'entente".
"La grande majorité des assurés nous soutiennent"
"Les gens arrivent ici désemparés, les situations que nous gérons sont de plus en plus complexes, de plus en plus graves, et ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent revenir plusieurs fois pour compléter un dossier, ni pourquoi la moitié des boxes d'accueil sont vides", alors qu'ils "doivent patienter trois, parfois quatre heures avant d'être reçus", selon un agent.
Annie, un des agents à avoir craqué jeudi, a remarqué "qu'heureusement, la grande majorité des assurés font le même constat que nous et nous soutiennent".
Ainsi Christelle, une mère de famille ayant attendu un mois pour obtenir la CMU dans le cadre d'une procédure d'urgence, s'est ainsi indignée "du traitement inhumain que subissent ces dames dont on voit qu'elles se démènent pour nous aider".
"La grande majorité des assurés nous soutiennent"
"Les gens arrivent ici désemparés, les situations que nous gérons sont de plus en plus complexes, de plus en plus graves, et ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent revenir plusieurs fois pour compléter un dossier, ni pourquoi la moitié des boxes d'accueil sont vides", alors qu'ils "doivent patienter trois, parfois quatre heures avant d'être reçus", selon un agent.
Annie, un des agents à avoir craqué jeudi, a remarqué "qu'heureusement, la grande majorité des assurés font le même constat que nous et nous soutiennent".
Ainsi Christelle, une mère de famille ayant attendu un mois pour obtenir la CMU dans le cadre d'une procédure d'urgence, s'est ainsi indignée "du traitement inhumain que subissent ces dames dont on voit qu'elles se démènent pour nous aider".
Source : RTL.fr - Alexis de la Fontaine - Vendredi 20 janvier 2012
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