Evry : la CAF prise d’assaut après deux semaines de fermeture

CAF D’ÉVRY, HIER, 10 HEURES ... Une trentaine de mètres de queue dans le froid. Il fallait prendre son mal en patience hier matin à la Caisse d’allocations familiales d’Evry. Après une fermeture de deux semaines, les allocataires étaient présents en nombre pour la réouverture. 

Cette fermeture de l’accueil a permis aux agents de la CAF de traiter les dossiers en retard. Le nombre de courriers en attente est ainsi passé de 42000 à 32000. 

 

(LP/S.M.)

 

« Nous avons traité en priorité les dossiers les plus en retard et ceux qui posaient problème. Nous avons atteint nos objectifs », assure Nathalie Martin, directrice adjointe de la CAF.

Certains allocataires sont venus très tôt, avant même l’ouverture des guichets à 9 heures. « Je suis arrivé à 8 heures, ça fait deux heures que j’attends. J’ai les pieds gelés, témoigne Ahmed. J’ai essayé de faire des papiers par Internet, mais ça n’a pas marché. » « Avant, il y avait des points relais dans plusieurs villes, mais ils ont tous fermé. Du coup, on est obligés de venir à Evry, regrette cette dame d’Athis-Mons, on n’a pas le choix. » Dans la queue, une femme fait un malaise, peut-être à cause de cette attente dans le froid. Elle est immédiatement prise en charge par un agent de la CAF et conduite à l’intérieur, jusqu’à l’arrivée des pompiers.

Dans la file, priorité aux mamans avec enfants

 

De son côté, le personnel de la CAF s’active pour réduire l’attente. Le responsable de la communication indique à ceux qui sont venus déposer des pièces qu’ils peuvent aller à la boîte aux lettres sans attendre. Et pour ceux qui n’avaient pas prévu d’enveloppe, il sort son agrafeuse. Nathalie Martin propose à ceux qui sont en bout de queue de prendre rendez-vous pour mercredi ou vendredi. « Je cible en priorité les mamans qui sont venues avec leurs enfants, explique-t-elle. Ce n’est pas la première fois que nous avons autant de monde, surtout en début de mois. Et puis, avec la crise, nous sommes en première ligne. »

 

Source : Le Parisien - Sébastien Morelli - Mardi 06 décembre 2011