Pour la CFDT, il y a urgence à agir pour que les salariés de la Sécurité sociale puissent continuer à rendre aux assurés les services auxquels ils ont droit !
Les salariés de la sécurité sociale font face à la dégradation des situations de vie d’un nombre de plus en plus conséquent de familles et d’assurés. Au-delà des pressions, menaces qu’ils peuvent subir lors d’altercations hélas de plus en plus fréquentes, ils sont de plus en plus confrontés à la complexité grandissante des procédures administratives, aux injonctions d’atteinte d’objectifs irréalistes au regard des moyens alloués, à la nécessité de renseigner des indicateurs sans lien avec le sens et la réalité de leur travail.
"MAYDAY M'AIDER" |
La CFDT demande :
L’affectation de moyens au cœur de métier
La réduction de la complexité « administrative »
Le changement du modèle de gestion
La valorisation du travail des agents
Paroles d’agents
Sylvie : Dans ma CAF, l’accueil est fermé tous les mercredis pour rattraper le retard sur les dossiers allocataires.
Francis : A l’URSSAF où je travaille on a réinventé des métiers idiots en segmentant les tâches à outrance.
Franck : Dans ma CAF, la direction a autorisé les agents à signer les courriers avec des pseudonymes pour que les allocataires ne leur écrivent plus directement à leur domicile.
Christine : Dans ma CPAM, la numérisation des courriers envoyés par les assurés a pris tellement de retard que les dossiers consultés par les téléconseillers ne sont pas à jour et qu’ils en viennent à redemander aux assurés des pièces justificatives déjà envoyées mais pas encore enregistrées.
Josiane : A la CPAM, on ne doit pas garder un assuré plus de trois minutes au téléphone, alors évidemment les réponses ne sont pas toujours complètes.
Nadia : On a un délai maximum de deux mois pour instruire un dossier CMU. Pour gagner du temps, s’il manque une pièce, on écrit à l’assuré et le délai repart pour deux mois et ainsi de suite à chaque pièce qui manque. Ainsi, l’indicateur de durée de traitement des dossiers est bon même si l’assuré n’a eu sa réponse qu’au bout de six mois après trois courriers réclamant des pièces.
Laurent : Dans ma CPAM, un seul conseiller part en formation. A son retour, il est « nommé » référent, et forme les autres conseillers comme il peut.
Catherine : En février dernier, un allocataire furieux a arraché ma collègue de son siège à l’accueil en la tirant par les cheveux et l’a projetée contre le photocopieur. Maintenant il y a deux vigiles à l’entrée mais bon, ça n’empêche pas d’avoir peur.
David : Dans ma CAF, les allocataires avaient jusqu’à 5 heures d’attente. La direction a renforcé les équipes à l’accueil après que les commerçants riverains ont fait une pétition et se sont plaints aux pouvoirs publics de leur manque à gagner dû à la file d’attente de la CAF le long de leurs vitrines.
Pascal : Dans ma caisse, on a arrêté de distribuer des tickets à l’entrée parce que des gens mal intentionnés en faisaient commerce en les revendant comme coupe file.
Sonia : Dans ma caisse, quand deux conseillers partent à la retraite, on embauche un cadre expert sur une autre mission que le conseil aux assurés. Comme on est de moins en moins nombreux à traiter les dossiers, le retard s’accumule. La caisse va fermer 15 jours pour rattraper.
Francis : A l’URSSAF où je travaille on a réinventé des métiers idiots en segmentant les tâches à outrance.
Franck : Dans ma CAF, la direction a autorisé les agents à signer les courriers avec des pseudonymes pour que les allocataires ne leur écrivent plus directement à leur domicile.
Christine : Dans ma CPAM, la numérisation des courriers envoyés par les assurés a pris tellement de retard que les dossiers consultés par les téléconseillers ne sont pas à jour et qu’ils en viennent à redemander aux assurés des pièces justificatives déjà envoyées mais pas encore enregistrées.
Josiane : A la CPAM, on ne doit pas garder un assuré plus de trois minutes au téléphone, alors évidemment les réponses ne sont pas toujours complètes.
Nadia : On a un délai maximum de deux mois pour instruire un dossier CMU. Pour gagner du temps, s’il manque une pièce, on écrit à l’assuré et le délai repart pour deux mois et ainsi de suite à chaque pièce qui manque. Ainsi, l’indicateur de durée de traitement des dossiers est bon même si l’assuré n’a eu sa réponse qu’au bout de six mois après trois courriers réclamant des pièces.
Laurent : Dans ma CPAM, un seul conseiller part en formation. A son retour, il est « nommé » référent, et forme les autres conseillers comme il peut.
Catherine : En février dernier, un allocataire furieux a arraché ma collègue de son siège à l’accueil en la tirant par les cheveux et l’a projetée contre le photocopieur. Maintenant il y a deux vigiles à l’entrée mais bon, ça n’empêche pas d’avoir peur.
David : Dans ma CAF, les allocataires avaient jusqu’à 5 heures d’attente. La direction a renforcé les équipes à l’accueil après que les commerçants riverains ont fait une pétition et se sont plaints aux pouvoirs publics de leur manque à gagner dû à la file d’attente de la CAF le long de leurs vitrines.
Pascal : Dans ma caisse, on a arrêté de distribuer des tickets à l’entrée parce que des gens mal intentionnés en faisaient commerce en les revendant comme coupe file.
Sonia : Dans ma caisse, quand deux conseillers partent à la retraite, on embauche un cadre expert sur une autre mission que le conseil aux assurés. Comme on est de moins en moins nombreux à traiter les dossiers, le retard s’accumule. La caisse va fermer 15 jours pour rattraper.
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