vendredi 29 juin 2012

Elle avait menacé de mort les employés de la CAF de Blois

Prévenue de menace de mort réitérée à l’encontre des employés de la CAF, Hasmik n’a pas obtenu la relaxe que son avocat espérait. 

Cour d'appel d'Orléans
 
Prévenue de menace de mort réitérée, Hasmik n'a pas obtenu la relaxe que son avocat espérait. Hier mardi, la cour d'Orléans a confirmé la première peine de deux mois de prison assortis d'un sursis qui avait été prononcée par le tribunal correctionnel de Blois, l'euro symbolique à verser auprès de la victime. Elle lui a, de surcroît, infligé une majoration de 500 euros au titre des frais de justice.

Cette ressortissante arménienne, qui demeure à Blois, était accusée d'avoir un peu malmené une employée de la Caisse d'allocations familiales de Blois. Le 7 octobre 2009, elle se rend auprès de cette caisse afin d'obtenir la copie d'un document. Hasmik n'est pas une inconnue dans ce service. On apprend à l'évocation de cette affaire qu'elle a eu de nombreuses fois maille à partir avec de nombreux employés.

Ce jour-là, ne parvenant pas à obtenir ce qu'elle désire, elle s'énerve et s'en prend à une des guichetières. « On va revenir à la CAF et tuer tout le monde », lâche en colère Hasmik. Se sentant menacée et souhaitant alerter ses collègues, l'employée branche le haut-parleur près de son bureau, de manière à ce que tout le monde puisse entendre. Assez rapidement, les policiers vont intervenir. 

À la barre, la prévenue parle peu et préfère laisser son avocat expliquer l'épisode malheureux qui lui vaut sa comparution.

« On parle de menace réitérée, mais il n'y a pas eu de réitération., Il y a depuis longtemps des problèmes entre la CAF et ma cliente, il y a un vrai différend. Elle a de nombreuses fois porté plainte devant la justice et elle a obtenu satisfaction devant le tribunal des affaires sociales, elle a gagné et cela ne leur plaît pas », souligne Me Fabrice Belghoul. L'avocat réclame une relaxe pour sa cliente.

« Elle a été menaçante », résume Me Benjamin Girard, qui intervient au soutien de la Caisse familiale et de son employée. Il demande une majoration des dommages et intérêts. « Elle a refusé de se rendre à une audience d'un rappel à la loi, s'étonne Catherine Dubost, l'avocate générale, il faut confirmer la peine. »

Hasmik devra également s'acquitter d'une somme globale de 800 euros au titre des frais de justice.

Source : La Nouvelle République - Renaud DOMENICI- Mercredi 27 juin 2012

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