Malgré le contexte économique et des effectifs sous tension,
la caisse d’allocations familiales du Var promet que tout est mis en
œuvre pour traiter RSA et allocations logements en priorité
Pour «gagner du temps» une réflexion est en cours sur l’automatisation des services de la CAF, déjà munie ici à Toulon de bornes en libre-service.(Photo Patrick Blanchard) |
Des
employés « au bord de la rupture », « une charge de travail
insupportable »... Le président de la caisse nationale des allocations
familiale, Jean-Louis Deroussen, n’a pas mâché ses mots dans la lettre
adressée ce mois-ci au gouvernement.
Qu’en est-il de la réalité départementale ? Les délais de traitement des dossiers deviennent-ils insupportables pour les 171.000 allocataires varois ?
À la CAF
83, le sous-directeur aux prestations familiales confirme une surcharge
d’activité depuis le début de l’année. Sans atteindre toutefois la cote
d’alerte des voisins des Bouches-du-Rhône ou des Alpes-Maritimes. « Le
mois de février correspond à la période de renouvellement des droits et
génère donc une charge de travail particulièrement importante »,
commente Olivier Potus. Indicateurs économiques dans le rouge, hausse
des demandeurs d’emploi…, mécaniquement l’afflux des bénéficiaires ne
peut de toute façon que s’accroître.
Tout est mis en œuvre, promet-il, pour absorber les demandes, avec priorité aux dossiers vitaux.
Un surcroît de travail qui intervient dans un contexte national tendu. En ligne de mire, la négociation de la prochaine COG (Convention d’Objectifs et de Gestion établie pour trois ans) avec l’État et la crainte d’un coup de sabre dans les effectifs.
Tout est mis en œuvre, promet-il, pour absorber les demandes, avec priorité aux dossiers vitaux.
Un surcroît de travail qui intervient dans un contexte national tendu. En ligne de mire, la négociation de la prochaine COG (Convention d’Objectifs et de Gestion établie pour trois ans) avec l’État et la crainte d’un coup de sabre dans les effectifs.
La réflexion en cours sur l’automatisation des services et le développement du web-service pour « gagner du temps dans la prise en charge » peut, effectivement, mettre la puce à l’oreille.
Source : Var Matin - Mercredi 20 mars 2013
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